282 Kms en vélo

Nous sommes partis le lundi 7 août 2017 de très bonne heure.

Le premier rendez-vous est au lac de Sesquières. On prend beaucoup de retard car il faut réussir à remplir les 4 voitures d’accompagnement avec tout le matériel de camping pour 20 personnes: 18 adultes et 2 enfants. Il fait beau.
Le canal des deux mers s’ouvre à nous.

À Pompignan, chez des amis de Marie-Françoise, qui nous ont offert une salade de tomates et des concombres du jardin, première halte pique-nique… 

… on étudie les cartes pour fixer le prochain rendez-vous.Et tout le monde est très attentif aux consignes.

Faire attention au soleil, donc un chapeau et placer le casque par dessus…

et nous voilà repartis.

Après une belle journée nous arrivons à Moissac, au camping “Le Moulin de Bidounet”.
(82 Km) Il faut monter les tentes et préparer le repas, salade de tomates et pâtes à la ratatouille de Rosemyne.

À l’heure de l’apéritif, avec de la Carthagène  du Minervois, offerte par Jenny, nous posons tous (non, il manque Hubert et Carmen) bien sagement devant l’objectif. Mais l’orage menace… Il va pleuvoir toute la nuit et malheur à ceux dont la tente (usée jusqu’à corde) prend l’eau. Ils se réveillent avec toutes leurs affaires trempées.

Et nous voilà repartis. Rouler par cette fraîcheur matinale est très agréable. Sur le chemin de halage du canal le seul inconvénient ce sont les racines des platanes qui en déforment le revêtement. Au point d’en faire mal aux fesses.

La pause méridienne se fait à l’écluse Le noble. Et petit à petit les cyclistes de l’équipe arrivent pour se restaurer tous ensemble. 

Un autre arrêt se fait à l’écluse de Sérignac.

Puis nous terminons la journée au Camping du Lac, à St Pierre de Buzet,  juste avant Damazan. (165 Km) La soirée se passe très bien, dans un magnifique coucher de soleil, mais  le retard accumulé le matin par nos déboires météorologiques et la préparation des tentes et du repas (coquillettes à la ratatouille)  nous font coucher très tard…

Et le lendemain matin nous ne sommes pas très frais !

D’autant que la pluie revient en plein petit-déjeuner!

On se réfugie où on peut, par exemple dans les toilettes du camping et là on étudie la météo et les cartes pour s’inquiéter de la journée qui commence.

Ces péripéties humides m’amènent à composer, au rythme de ma bicyclette, une ode très périssable que j’intitule: La nuit de Damazan

C’est l’équipée sauvage
au soir du deuxième jour
qui choisit cet ombrage
pour le repos du tour.

Sous les trois chênes immenses
dans le soleil couchant
qui brillait sur l’étang
ils plantèrent leurs tentes.

Pour une vague histoire
de téléphone caché
dans une tente pliée
ils étaient en retard.

La nuit tombait guillerette
ils étaient fatigués
Rosemyne s’affairait
ils firent des coquillettes.

Jean-Paul s’écria
que la lumière soit
Samuel jetait des cordes
et la lumière fut.

Ils croyaient faire bombance
il n’y eut pas d’saucisson
heureusement qu’Hubert
distribuait les canons.

Carmen râlait un peu
elle alla se coucher
tout le monde parfait trop fort
la lune se levait.

Et la nuit fut très belle
les étoiles sur la voûte
les berçaient dans leurs lits
au son de l’autoroute.

Le lendemain matin
l’averse fut énorme
il plut d’un coup les cordes
que Samuel avait jetées.

Et l’équipée sauvage
tout juste un peu trempée
a repris son voyage
vers d’autres randonnées.


Et nous reprenons la route jusqu’à la prochaine halte…

… au Mas d’Agenais, où nous avons rendez-vous pour le déjeuner.

Les cyclistes de l’équipe ne visitent ni la Halle ni la Collégiale, (car elles sont trop en hauteur), et mal nous en prend car l’averse nous surprend de nouveau en plein repas…

Et nous terminons la journée au camping de la Réole. (211 Km) C’est le camping municipal. Deux douches pour tout un camping bondé et des toilettes datant du XIXème siècle…
Le soir nous allons manger au “Marché de Producteurs de Pays” à Meilhan, de grandes tables sur la place, des stands de toutes sortes de productions locales, des barquettes de frites, du vin… et de la musique dans le genre flon-flon.

Nous partons à quelques uns faire le tour du promontoire. Une très belle vue sur le fleuve et le canal et sur la plaine…

Mais la nuit tombe et demain nous quittons la vallée de la Garonne pour rejoindre celle de la Dordogne et St Émilion. Et nous savons bien qu’il va falloir grimper.

Nous nous retrouvons pour manger à Sauveterre de Guyenne. Jeff a fait beaucoup d’images…
À partir de là une excellente piste cyclable, la piste Lapébie  sur une ancienne voie ferrée. Piste bucolique qui va permettre de remonter vers le nord, vers Branne et la traversée de la Dordogne…
Puis nous montons à St Émilion et 5 Km plus loin nous arrivons à St Christophe des Bardes.  au Moulin de Lagnet (282 Km).
Pierrot et Annelise, vignerons en bio, nous y attendent et nous font visiter leurs caves.

Le reste du voyage se fait autour de grandes tables et de bonnes bouteilles…

Et puis chacun repart dans sa propre direction, vers de nouvelles aventures…

Et le lendemain matin, le 11 août, avec les derniers participants nous mangeons avec nos hôtes.

A l’année prochaine ? Pourquoi pas?
Merci à toutes les personnes qui ont organisé, qui ont conduit les voitures et qui nous ont reçus.

Envoyez moi d’autres images. Je les rajouterai…
Caillou, le 16 août 2017

5 réflexions au sujet de « 282 Kms en vélo »

  1. Merci beaucoup pour cette belle contribution post mortem!
    Quel plaisir de refaire en image notre parcours.
    Une aventure lancée au risque de la canicule qui faillit bien tomber à l’eau!
    Dans toute aventure quand des complémentarités
    sont mises à l’œuvre alors le résultat s’en trouve notablement amélioré.
    Merci.

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