Juste un instant entre l’café et l’addition

Chartier 3

C’est juste le moment de la fin du repas
quand il fait froid dehors
que je ne connais pas le reste du programme.
Qu’allons nous faire après ?

Chartier1

Un moment de répit dans une course folle.
Qu’on savoure en silence
début de somnolence
avant de se lever.

Chartier 2

Autour de nous les gens vont partir au travail
ne parlent que de ça, ne goûtent pas les plats
Ils ont mangé très vite, attendent l’addition
nous irons rêvasser dans les expositions.

Chartier 5

C’est un instant si beau
un peu court mais très fort, où je me perds un peu
puis je me me ressaisis
avant de repartir.

Chartier 4

Il n’est pas de sauveur suprême
même si, des fois, je voudrais bien!
Mais il ne reste que la haine
pour tous ces chiens qui nous gouvernent…

Caillou, 1er décembre 2010

Bouillon ChartierCe restaurant, le Bouillon Chartier, au début de la rue du Faubourg Monmartre, à Paris, est incontournable. Par son menu, peut-être, mais surtout par son cadre.
C’est une plongée dans l’Histoire.
À midi il faut y être de bonne heure et avoir de la patience…

Une réflexion au sujet de « Juste un instant entre l’café et l’addition »

  1. C’est pas vrai : le “Bouillon Chartier” ! toute ma jeunesse… C’est toujours pareil, les étudiants côtoyant les clodos ? l’ambiance début de siècle (20ème), et la bonne bouffe à petits prix ? Tu as bien fait de m’envoyer ça…
    Du coup, j’ai repensé au “San Piero Corso” où on allait après le Võ Vietnam : un mec barjo, anar, génial (pléonasmes) qui faisait de la bonne bouffe, enfin qui voulait nous nourrir et bien, donc, souvent il commençait par nous engueuler “: non mais, z’avez vu l’heure ? comment vous voulez que je vous fasse de la bonne bouffe si vous arrivez comme ça, hein ?”.
    Il me reste bien 4 entrecôtes, mais bon, et hop, il les faisait griller. Il n’y avait pas de ticket, pas de facture, pas de monnaie échangés : on mettait, en repartant, ce qu’on voulait dans un tiroir à l’entrée…

    Je ne sais pas ce qu’il est devenu et n’ai jamais su son nom, puisque on l’appelait Piero ou Corso… Quelquefois, Higelin y venait ; une des copines avec qui j’habitais en communauté avait ramené Lavilliers, “trouvé” là-bas, (et qui n’a pas traîné au petit matin quand il a vu les affiches féministes, hihi).

    J’ai cherché sur ggle, mais n’ai trouvé que ça : lien
    http://lalune.org/coins-de-rues/a13/histoire/septembre/cerises/index.html

    Hum ! Je suis très dubitative puisque le San Piero était dans le 15ème. Peut-être quelqu’un-e s’en souvient-il, t-elle ?
    Bises nostalgiques de,
    Pat

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