PARTIR, PARTIR ENFIN…

La ville artificielle
surpeuplée et brutale
est incivique et sale.
La voiture y est reine
les voyous sont légions.

Elle sent dessous les bras
la sueur de l’angoisse.
Les nuits y sont trop pleines
l’ivresse y est trop creuse
et les faussetés mêmes
des mensonges à soi-même…

Elle est comme un creuset
de toutes les espérances
mais elle meurt en même temps
de changer tout le temps
et bien plus vite qu’une vie
qui n’y compte
de toute façon
pour rien !

Caillou, juillet 2001

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